QUAND LE JETS FLIGHT CREW MET EN VEDETTE NEW YORK CITY !


Un anniversaire suscite souvent un moment de réflexion dans la vie d'un individu.  Il en va de même pour l'anniversaire d'un groupe, d'une institution, d'un pays ou d'un fait historique.

Et on marque le coup d'autant plus s'il s'agit de souligner un chiffre rond comme 10, 50 ou 100 ans d'existence.  On s'arrête alors pour penser au chemin parcouru; parfois étonné par ce temps qui nous rattrape, qui semble fuir, et qui vieillit tout sur son inexorable passage.

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Certains anniversaires apportent du bonheur et valent la joie d'être fêtés.  D'autres méritent davantage l'oubli parce qu'ils nous affligent de souvenirs amers ou douloureux.  Gais ou tristes, il faut s'efforcer d'en tirer des leçons, de la sagesse, de l'espoir, en mesurant comment, en tant qu'humain, ou en tant que partie prenante d'une association ou d'une nation, nous avons évolué au fil des années.

L'automne dernier, le Jets Flight Crew, l'équipe de cheerleaders des Jets de New York, un club de football professionnel de la Ligue Nationale des États-Unis (NFL), célébrait son 10e anniversaire.  Une belle opportunité pour ses membres, anciens ou actuels, ainsi que pour ses dirigeants et ses fondateurs, de jeter un regard sur le passé, sur les progrès du groupe et sur ses perspectives d'avenir.  Un exercice agréable et réjouissant puisqu'il permet de mesurer ses succès, depuis ses humbles débuts.

Avant même le grand rassemblement pour fêter l'événement, on s'était demandé comment il serait approprié de marquer de façon spéciale et significative cette première décennie de vie de la brigade des meneuses de claque des Jets.  Une bande de consoeurs très unies, pour la plupart des étudiantes universitaires provenant de New York ou du New Jersey.

Puisque le plus grand accomplissement de la troupe, dirigée depuis ses commencements par Denise Garvey, s'avérait être les liens affectifs qu'elle avait tissé avec les New Yorkais, on décida de changer la traditionnelle séance de photographies qui sert à l'élaboration du très populaire calendrier de l'équipe à chaque été.

Contrairement à l'habitude, plutôt que de tirer le portrait des Pom Pom Girls des Jets, en bikinis, en prenant pour décor les sites exotiques des Antilles ou d'autres Îles tropicales, on préféra les faire poser dans les rues du Big Apple, devant ce qui constitue les images de marque de la grande métropole américaine de plus de huit millions d'habitants.

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Après tout, les jolies cheerleaders des Jets se donnent en spectacle lors des matchs des footballeurs de l'équipe; et New York se révèle depuis longtemps comme la ville-spectacle par excellence, célèbre dans le monde entier.  Quoi de plus approprié que de les marier ensemble sur le calendrier du club, pour célébrer à la fois une troupe et une cité formidables ?!

Il faut savoir que les deux partagent bien des choses.  D'abord cet esprit typiquement New Yorkais selon lequel tout est possible (American Dream), et qu'il n'y a pas de limites à ce que l'on peut accomplir, et ce, dans n'importe quel domaine. 

Dans cette ville gigantesque qui ne dort jamais, le seul fait de survivre en arrivant à assumer l'exorbitant coût de la vie, constitue un exploit et une réussite en soi.  On doit sans cesse se battre et affronter une énorme compétition pour faire sa place dans cet immense puzzle à la fois fascinant et effrayant.  Ce qui représente un défi parfois impossible à relever pour les moins forts...

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Mais la peur ne fait pas partie de l'ADN du New Yorkais typique.  La confiance, teintée d'un peu de défiance et d'arrogance, est plutôt son apanage.  Ébranlés par les fameux attentats du World Trade Center en septembre 2001, les citoyens de New York se sont relevés en jurant que ce n'est pas cette horreur qui allait les abattre.  Plus déterminés que jamais, ils ont balayé les ruines et reconstruit en plus fort, en plus beau.  Comme l'ont fait leurs prédécesseurs tout au long de la riche histoire de leur ville-patrie.

Cette lutte pour vivre à la hauteur de cette mégalopole exigeante, cette compétition féroce pour y faire sa place, les meneuses de claque des Jets la connaissent bien.  Chaque année, des centaines de candidates se bousculent pour réussir à intégrer leur groupe sélect.  Les titulaires des postes du Jets Flight Crew doivent défendre leur place.  Une position uniquement réservée aux plus fortes, aux plus habiles, aux plus gracieuses, aux plus performantes, bref, aux meilleures.  Pour se hisser au "top du top", comme les meilleurs New Yorkais le font quotidiennement dans leur domaine d'expertise, les heureuses élues du Jets Flight Crew doivent travailler durement.

Gagner le sommet demande une passion sans borne; un savoir-faire et une forme physique irréprochables; une discipline de fer; un acharnement de tous les instants.  Des sacrifices et de la douleur aussi car les blessures représentent un risque constant.  Et surtout, plus que tout, vous devez croire en vous en vous répétant sans cesse "Yes I Can Make It" !

Présente dès le départ de l'aventure du "Crew", la coach Denise Garvey a vu sa bande de jeunes femmes progresser sans relâche.  Elle qualifie d'"excitant" ce qu'elle a vécu et continue de vivre avec ses protégées, que celles-ci soient "retraitées" ou encore actives.  En 2006, les filles qui les ont précédées avant la création officielle du squad, ne possédaient pas le statut de cheerleader.  Elles se contentaient du statut de "Flag Girls" ou porte-drapeau aux couleurs des Jets, quand elles couraient sur le terrain et dans le stade.

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De saison en saison, les membres du Jets Flight Crew, sous la direction éclairée et professionnelle de leur respectée entraîneuse Denise Garvey, ont raffiné et poli leur style et leurs chorégraphies.  Dans leurs activités extérieures, en contribuant à la vitalité de la ville ainsi qu'à des oeuvres humanitaires au profit de la communauté, elles ont gagné le coeur des New Yorkais.  

Si, comme les meilleurs d'entre eux, vous avez accédé à la réussite, en vertu d'efforts considérables, vous comprenez la valeur de chacune de vos coéquipières.  Tout au long de la décennie qu'elles viennent de fêter, les filles du Crew ont créé et entretenu de solides et profondes amitiés qui les unissent pour toujours.  Parce qu'elles ont fait partie de quelque chose d'unique et de mémorable.  Que le temps ne pourra pas effacer.  Joyeux anniversaire et longue vie !

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Dix ans, ça représente juste assez de temps pour établir une tradition d'honneur, d'excellence et de fierté.  Le temps a fait son oeuvre.  Denise Garvey et ses filles ont rempli leurs promesses.  Et en posant dans les rues de New York pour la revue annuelle des Jets, elles ont voulu montrer qu'elles s'étaient élevés à la hauteur de cette ville extraordinaire.

Sur l'air de "Welcome to New York", de la populaire chanteuse américaine Taylor Swift, voici un diaporama mettant en vedette le Big Apple et ses cheerleaders spectaculaires, dont les performances et la charmante allure sont dignes des shows de Broadway !


QUAND JESSICA S. RENCONTRA DONALD TRUMP...


Ce blogue traite habituellement des vedettes féminines qui ont déjà été cheerleaders dans leurs jeunes années.  Mais cette fois-ci, je veux parler des cheerleaders actuelles et leurs relations avec des stars.  Aux États-Unis, le mouvement #MeToo (ou #BalanceTonPorc en France) a été lancé en octobre 2017 par l'actrice américaine Alyssa Milano (photo ci-dessous).  C'est à cette période, par la voie des médias sociaux, qu'elle s'est mise à encourager toute personne victime de harcèlement ou d'agression sexuelle à dénoncer les coupables.

Depuis ce temps, le mouvement a pris une grande ampleur et s'est répandu dans plus de vingt-cinq pays à travers le monde.  Beaucoup de femmes et, dans une moindre mesure, des hommes, dans tous les domaines, non seulement dans les sphères artistiques, sportives et militaires, ont su dépasser leur peur, leur honte et leur désillusion pour briser le silence et révéler les atteintes à leur dignité et à leur intimité.

Le phénomène des hommes puissants, célèbres, et ultra-riches, abusant de leur pouvoir et de leur influence pour se croire tout permis, y compris un sous-entendu «droit de cuissage» auprès de la gent féminine, est presque vieux comme le monde.  Il relève pratiquement du règne animal.

Dans un monde supposément civilisé, cela dépasse l'entendement et le respect de la dignité humaine que des hommes comme Harvey Weinstein ou même l'actuel président des États-Unis profitent de leur statut pour abuser sexuellement des femmes en échange de faveurs (pour faire avancer leur carrière ou la détruire, si la femme se refuse à eux).



L'autre jour, j'ai entendu Janette Bertrand, -qui a énormément contribué à l'émancipation et à la libération de la femme au Québec-, parler de comment ça se passait dans les années 1950 pour ses consoeurs qui tentaient d'entrer sur le marché du travail, en ces temps où celles-ci étaient encore largement relégués au foyer dans leur rôle de mère et de ménagère.  Par exemple, pour obtenir un poste de secrétaire, il n'était pas rare que la prétendante doive coucher avec le patron !

À en croire les très nombreuses victimes dénonçant leur abuseur dans le cadre de #MeToo, les temps n'ont pas tant changé.  Il faut dire que la situation n'est pas à sens unique.  Certaines femmes ont pu faire de fausses accusations ou user de leurs charmes pour séduire ou faire chanter des hommes de pouvoir afin de promouvoir leur carrière ou se faire entretenir.

Peu importe, il est grandement temps que les choses changent et que les femmes se fassent respecter.  En espérant qu'un mouvement comme #MeToo ne s'épuise pas et devienne un coup d'épée dans l'eau.

Le sexisme, la discrimination, l'exploitation sexuelle et le phénomène de la femme-objet ont aussi affecté le domaine du cheerleading, notamment dans la Ligue Nationale de Football Américain.  Les meneuses de claques de la NFL ont récemment commencé à dénoncer leurs conditions de travail et les miettes qu'on leur donnait pour salaire.

Certaines ont même entamé des poursuites judiciaires en affirmant avoir été "pelotées" lors d'un rassemblement pour une oeuvre de charité.  D'autres encore ont demandé justice parce qu'elles affirment avoir été épiées sournoisement dans leur vestiaire par des membres des équipes de football adverses.
    

Le problème c'est aussi qu'un changement de culture doit encore s'opérer chez les jeunes femmes.  En août 2008, la Pom-Pom girl Jessica S. (photso), membre du squad de cheerleaders des Jets de New York de 2008 à 2013, s'est assise sur les genoux de Donald Trump lors d'un party de lancement de saison du club de New York -ville où le milliardaire américain en menait très large à ce moment-.  Trump la serre contre lui.  Dans quelle mesure est-ce un comportement déplacé ou non ?  Est-ce que cela faisait partie du travail ou du mandat de «relation publique» de Jessica ?

Plus tard, cette dernière posa nue pour le magazine masculin MAXIM.  Pourquoi ?  Était-ce une suite logique à ses danses sexy le long des lignes de côté du stade des Jets à New York ?  Pensait-elle faire avancer ainsi son cheminement vers la carrière de mannequin dont elle rêvait ?

#MeToo a déjà commencé à changer la manière de traiter les femmes, notamment dans les domaines du show business et du sport.  Plusieurs organisations ont carrément aboli l'utilisation de jeunes et jolies filles sexy lors de leurs événements.

On pense, entre autres, aux paddock girls qui se promenaient très courtement vêtues sur les pistes de course motorisées.  Ou des hôtesses sexy que l'on voyait dans des salons lors de congrès d'informatique ou d'automobiles.

Depuis peu, on repense également le rôle des cheerleaders dans la NFL.  Non seulement on révise leur salaire à la hausse -quoique plusieurs meneuses de claque ne gagnent pas beaucoup plus que le salaire minimum dans certains états, alors que beaucoup des footballeurs qui les côtoient empochent des salaires annuels entre cinq et trente-cinq millions de $ et que la mascotte du club peut faire $ 65 000 par saison-, mais on commence timidement à rendre moins drastique leur régime ou leur code de conduite.  



Les règles sont encore trop strictes en ce qui concerne les soins de beauté -maquillage, coiffure, propreté-, le poids sévèrement contrôlé, la façon polie de répondre aux partisans -souvent alcoolisés- qui les harcèlent et voudraient bien les déshabiller encore plus qu'elles le sont déjà !

Bien sûr, ces incidents déplorables sont heureusement rares.  Presque tous les fans de football sont respectueux à l'égard des cheerleaders.  Mais celles-ci doivent rester anonymes -pour des raisons de sécurité, on ne révèle pas leur nom de famille- pour éviter que des curieux ou des harceleurs découvrent où elles habitent et aillent les importuner.

Même lorsqu'elles ne sont pas au travail, elles doivent respecter un code vestimentaire strict -exemple : pas de jeans-, bien se tenir -croiser les jambes lorsqu'elles s'assoient-, ne pas mâcher de gomme.  Elles doivent même suivre les directives sur la façon de porter des tampons hygiéniques !


Puisqu'elles portent souvent des costumes ou des uniformes très sexy dévoilant amplement leur poitrine et leurs cuisses, elles doivent s'assurer de la fermeté et du galbe de leurs seins.  Pour respecter les normes physiques qu'on leur impose, y compris lors des auditions stressantes qu'elles doivent passer pour avoir leur place dans le squad officiel des équipes, les filles s'astreignent à des diètes sévères quand ce n'est pas de l'anorexie.

Même après la fin de leur carrière de meneuses de claque, certaines d'entre elles se retrouvent avec des problèmes sérieux de déformation morphologique, de troubles alimentaires, d'anxiété, de dépression, causés par la discipline imposée par les règlements abusifs qu'on leur à fait endurer pendant leur passage à titre de cheerleader des clubs de la prestigieuse NFL.



Les cheerleaders ont-elles encore leur place dans la Ligue Nationale de Football ?  Certains pensent que non, surtout les féministes.  Moi je crois qu'elles devraient revenir à leur pratique originale, celle qu'elles ont probablement exercé dans leurs années d'enfance ou d'adolescence, à l'école ou au collège.  Avec un uniforme plus sobre, plus traditionnel, comme celui porté par les meneuses de claque des universités.

Le vrai cheerleading c'est celui qui s'apparente à la gymnastique avec ses sauts et ses voltiges acrobatiques.  C'est un vrai sport.  La NFL l'a dénaturé pour le remplacer par de la danse.  C'est une autre forme de spectacle qui est certes agréable à voir mais qui est allé trop loin dans la démesure...



LINDSAY LOHAN : «MON PASSÉ DOIT RESTER DANS LE PASSÉ...IL EST FINI, PARTI, MORT.»


Selon la science de la psychologie, ce qui se passe entre notre naissance et l'âge de cinq ans a une influence déterminante sur ce que sera notre vie par la suite.

Dans le destin de chaque individu, qu'est-ce qui est inné ? Qu'est-ce qui nous est donné, lorsque nous venons au monde ?  Dans quelle mesure notre bagage génétique trace les chemins de nos vies ?  

Jusqu'à quel point l'environnement naturel, les milieux familial et social, dans lesquels nous grandissons, seront importants dans notre devenir ?

On dit parfois qu'il faut tout un village pour élever un enfant.  En ce sens qu'il faut bien des ressources, de l'attention, un bon entourage et de l'amour pour créer les conditions qui feront qu'un enfant se développera et pourra être heureux. 

Pour une raison ou pour une autre, certains enfants qui n'ont pas vécu une enfance "normale" ou qui n'ont pas vraiment eu d'enfance, éprouvent parfois d'énormes difficultés dans la vie.



C'est le cas de certains artistes ou de célébrités dans le monde du sport, entre autres, qui, propulsés dès leur jeune âge dans le monde adulte, dans le show business, ou la compétition de haut niveau, n'auront pas eu le temps ou la chance d'être des enfants vivant comme des enfants.

L'ex-actrice Lindsay Lohan pourrait se classer dans cette catégorie des enfants prodiges que l'on a probablement trop poussé vers la célébrité à l'âge où une enfant joue normalement avec ses poupées.

À trois ans, la fillette de riches parents affairistes des banlieues cossues de Long Island (New York), est déjà mannequin et actrice de publicité.

À dix ans, elle est déjà présente à la télé dans la série Another World.

Deux années plus tard, sa carrière d'actrice de film commence avec The Parent Trap.



C'est à cette époque qu'elle fera du cheerleading, d'abord au Cold Spring Harbor High School, puis au Sanford H. Calhoun High School.

L'expérience prend fin quand elle opte ensuite pour l'éducation à domicile.

Le cheerleading est un sport qui peut être dangereux.  Il inclut des éléments acrobatiques, notamment pour celles qui occupent le poste de voltigeuse.

Pour exceller à ce poste, vous devez maîtriser votre peur.  Est-ce que cet aspect du cheerleading a influencé Lindsay Lohan au point de vouloir braver le danger ?  De n'avoir pas peur de franchir des limites périlleuses, de briser des règles de comportement, et de ne pas respecter des interdictions légales ?

Ou est-ce que ses succès hâtifs dans le monde artificiel du show business lui ont enflé la tête jusqu'à lui faire croire qu'elle pouvait tout se permettre, y compris des abus de tous genres ?

Des folies qui ont fait d'elle une criminelle parce qu'elle a mis en danger la vie d'autrui (accident de voiture alors qu'elle conduisait sous l'influence de drogues ou d'alcool, voies de fait, vol, défauts de paiement).

Des abus qui l'ont menacé elle-même (sécurité, santé).

Des dérapages et des pertes de contrôle qui lui ont fait perdre tout: carrière, famille, fortune, respect du public...

Curieusement, ces dernières années, Lohan tente de faire oublier ses déboires et sa réputation ruinée en renouant avec l'héritage de talent (génétique ?) de ses parents.  Elle tente de suivre leurs traces dans le monde des affaires.  Elle a fondé un club de nuit en Grèce, le "Lindsay Lohan Beach House" à Mykonos, et projetterait d'en ouvrir un autre à Rhodes.  Et elle aurait l'idée de faire un développement sur une île (Lindsay Land, au large de Dubai).  

Même si le succès n'est pas au rendez-vous, Lindsay Lohan continue sporadiquement sa carrière d'actrice dans diverses productions au grand comme au petit écran.  Elle compte aussi enregistrer un nouvel album à titre de chanteuse.

Elle refait sa vie en Europe, là où elle est moins connue et où on la juge moins sur ses frasques du passé.



Un passé troublé, que la presse à potins et les médias sociaux ont grandement exploité, mais qu'elle dit personnellement mort et enterré.  Et qu'elle voudrait aussi que l'on oublie en Amérique.  

«Je suis une personne normale et gentille.  Une bonne personne», affirme-t-elle maintenant.  «Je n'ai pas de mauvaises intentions.  Et mon passé doit rester dans le passé.  Les gens doivent seulement arrêter de le rappeler parce qu'il est fini, parti, mort.  Et c'est ce qui est le plus important pour moi.»

Il reste que, malgré ses efforts pour se refaire une belle image ou pour rester davantage dans l'ombre, ses déclarations, souvent controversées (récemment au sujet du mouvement #metoo), ne l'aident pas.

Le fait qu'elle ait été une vedette toute sa vie, qu'elle ait été sous les projecteurs dès sa tendre enfance, est-il devenu une seconde nature pour elle ?

Une empreinte tellement "tatouée" en elle, indépendamment de sa volonté, à l'âge de l'innocence et des poupées ?  Une marque qu'elle ne pourra jamais effacer pour trouver la paix ?  Pour se trouver elle-même ?  Sans artifice ?

Avant ce choix déterminant que l'on a fait beaucoup trop tôt pour elle, à sa place... sans mise en garde, sans précautions, sans lui laisser le temps d'être une enfant.