LE SQUAD DES CHEERLEADERS DES COWBOYS N'A PLUS LE MÊME ÉCLAT SANS LA JOLIE SUNNI CRANFILL...


C'était la plus belle rose dans le bouquet.  Le bijou le plus étincelant dans l'écrin.  La perle rare dans le collier.  Le rayon de soleil sans pareil qui illuminait le Texas Stadium, où elle offrait toujours des performances mémorables à titre de cheerleader de l'équipe de football de l'Amérique, les Cowboys de Dallas.  L'an dernier, après son mariage, elle a décidé de se retirer après trois saisons (2009 à 2011) de loyaux services.  Sans elle, en 2012, le squad des meneuses de claques des "Boys" n'avait pas le même éclat, le même pouvoir d'attraction.  Cette radieuse blonde aux yeux verts aurait voulu que ses parents la prénomme Sunny (qui signifie "ensoleillé" en français) au lieu de Sunni, mais peu importe l'orthographe, Sunni Cranfill n'en est pas moins lumineuse lorsqu'on la voit.  Difficile à croire qu'elle était un garçon manqué sur la ferme laitière de l'Est du Texas où elle a grandi.  C'est en regardant besogner durement son père que la petite Sunni a développé une bonne éthique de travail.  Sur la terre familiale, il y avait des tâches impérieuses à accomplir, (comme traire les vaches).  Ça ne se faisait pas tout seul !  Malgré ce qu'elle allait devenir plus tard, Sunni n'a pas reçu une éducation de "princesse".  Elle a appris très tôt qu'il fallait trimer dur dans la vie, si on voulait réussir.



Malgré ses allures de tomboy, la jeune Cranfill avait un goût inné pour la danse, le ballet, en particulier.  À l'âge de trois ans, elle dansait déjà.  Et à cinq ans, elle faisait du cheerleading !  La belle ingénue était indubitablement à l'aise devant un public.  Cette aisance, sa beauté naturelle incontestable, et son désir de relever des défis en travaillant d'arrache-pied et en faisant des sacrifices, la conduiront jusqu'à son couronnement à titre de Miss Texas, en 2003.  Elle réalisera également son rêve d'enfance en devenant ballerine professionnelle.  Pendant dix ans, elle dansera pour le Austin Ballet et le Arkansas Ballet.  Elle a même perfectionné son art avec les Grands Ballets russes.  Mais sa passion pour la danse ne se limite pas au ballet.  Elle affectionne aussi le "tap dance", le jazz, la danse moderne et le hip hop.  À cause de leur proximité avec la danse, la gymnastique et le cheerleading ont eu tôt fait de captiver Sunni Cranfill.  C'est une adepte de l'activité physique et de la course à pied.  Elle a plusieurs cordes à son arc : elle peut prononcer des conférences, elle possède des talents d'actrice, de mannequin et de chanteuse.  Elle a publié un livre de ses poèmes.  Parmi ses projets il y a toujours celui de retourner à l'université, où elle aimerait s'instruire en psychologie.  Mais son mariage et le désir de devenir mère ont eu la priorité.



L'an passé, en choisissant de s'unir à son prince charmant, Sunni a dû décevoir une quantité impressionnante de prétendants non déclarés qui, à l'admirant faire ses routines sur le terrain de football, rêvaient d'elle, la nuit, dans leur sommeil.  Au fil du temps, de garçon manqué, Sunni est devenue une reine de beauté très sexy.  Avec de petits caprices qui font d'elle une vraie fille.  Par exemple, elle possède pas moins de 92 paires de soulier.  De quoi être gênée, et elle l'est !  Elle collectionne aussi des boîtes à musique, tous les articles au sujet des cheerleaders des Cowboys, et beaucoup de souvenirs personnels qu'elle est impatiente de montrer à ses futurs enfants.  Elle avoue être un peu trop sentimentale et avoir le défaut de vouloir toujours plaire à tout le monde.  C'est une maniaque de l'ordre : chaque chose doit être à sa place dans la maison.  Si, à cause de son horaire chargé, elle néglige son ménage, et qu'ainsi le désordre s'installe chez elle, ça la torture littéralement !



Même si en 33 ans de vie Sunni a expérimenté bien des choses excitantes, rien ne vaut, selon elle, la première fois qu'elle est entrée sur le terrain en qualité de meneuse de claques des Cowboys de Dallas.  Juste avant de fouler la surface de jeu, elle se rappellera toute sa vie qu'elle était dans le tunnel d'entrée et qu'elle a ressenti alors toutes les émotions à la fois.  Émue, tremblante, elle avait les larmes aux yeux et son coeur battait très fort.  Il vibrait aux cris de l'immense foule qui réagissait à l'invitation de l'annonceur maison : «mesdames et messieurs, souvent imitées mais jamais égalées, voici vos Dallas Cowboys cheerleaders !»  Sunni en a encore des frissons, quand elle parle de ces moments inoubliables.  Et nous aussi !    

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