FERGIE : DE CHÔMEUSE À FEMME DE L'ANNÉE 2010 !


Les gars du très populaire groupe THE BLACK EYED PEAS considèrent Fergie comme leur petite soeur. Heureusement qu'ils veillent sur elle lors de leurs tournées interminables à travers le monde, car la chanteuse a tendance à vivre dangereusement et à se mettre facilement dans le pétrin. Est-ce en pratiquant des mouvements de gymnastique et des sauts de haute voltige durant sa "carrière" de cheerleader au GLEN A. WILSON HIGH SCHOOL de Hacienda Heights, en Californie, que Stacy Ann Ferguson (ses vrais nom et prénoms) a appris à dompter la peur et à braver le danger ? Dans son odyssée vers les plus hauts sommets (le magazine BILLBOARD vient de la nommer la femme de l'année 2010), la jolie blonde naturelle aux yeux bleus n'a pas toujours fait attention à elle, ce qui l'a fait échouer sur des écueils qui auraient pu la conduire vers un naufrage fatidique. Derrière la fonceuse pleine d'énergie se cache un être fragile dont l'équilibre psychologique est loin d'être assuré. Fergie en est devenue consciente après quelques mésaventures et en apprenant à se connaître à travers ses expériences de vie. C'est pourquoi elle a recours, au besoin, à un thérapeute, qui l'aide à mettre de l'ordre dans ses idées et dans son âme parfois tourmentée.


Il faut dire que tout ce qu'a vécu Fergie depuis sa naissance (le 27 mars 1975 à Whittier, près de Los Angeles) n'a guère été aisé à gérer tellement il y a eu des péripéties et des expériences hors de l'ordinaire qui ont marqué son existence. Ambitieuse, passionnée, portée à faire des excès (elle est bi-sexuelle et elle a toujours eu une sexualité passablement débridée) ou à réagir vivement aux évènements, la "California Gurl" exubérante a parfois payé cher ses écarts de conduite et son désir de succomber à toutes les tentations.



Enfant de parents catholiques d'origine irlando-écossaisse et tous deux professeurs, la petite Stace (un de ses surnoms) et sa soeur Dana (devenue actrice aujourd'hui) ont reçu une éducation très stricte. À l'école primaire, elle est championne d'orthographe bien qu'elle soit affectée du syndrome du déficit d'attention. Très active, elle étudie la danse orientale, devient membre des scouts et se fera pom pom girl un peu plus tard. Sa mère la pousse à travailler sa voix puisqu'elle perçoit chez sa fille de bonnes dispositions et un talent précoce pour le chant. D'ailleurs, à sept ans, Fergie sait déjà qu'elle sera chanteuse. Son rêve c'est, qu'un jour, elle se retrouve en première position du palmarès ! Habitant près de L.A., non loin des studios de télévision et de cinéma, l'artiste en herbes passe des auditions qui l'amènent à tourner des commerciaux pour la télé. Elle prête également sa voix pour des dessins animés (voix des personnages Sally et Lucy dans Charlie Brown) et enregistre une émission pilote pour le show de TV KIDS INCORPORATED. Mais avant d'apparaître au petit écran, la petite Ferguson avait dû faire "réparer" sa dentition puisqu'il lui manquait les deux dents d'en avant ! Stacy est choisie pour l'émission KIDS INCORPORATED et c'est elle qui établira le record de durée (1984 à 1989) pour ce programme dans lequel elle danse, chante et fait l'actrice. C'est une bonne école pour apprendre le métier. Elle côtoie d'autres enfants qui deviendront ensuite des vedettes, entre autres : Mario Lopez, Jennifer Love Hewitt et Rahsaan Patterson.



Entre-temps, les parents de Stacy Ann divorcent, ce qui lui cause du chagrin, complique un peu le cheminement de sa jeune carrière et influence son comportement d'adolescente. Elle a treize ans et se fait rapidement une réputation de fille de party... Sa jeunesse de plus en plus dissipée l'entraîne vers les paradis artificiels. Elle se drogue : «J'ai commencé par l'ecstasy et j'ai ensuite développé une dépendance à la méthamphétamine. Mon poids a chuté à 90 livres et j'ai menti à mes amis en leur disant que j'étais anorexique. À un moment donné, j'ai commencé à devenir folle. J'ai parlé à Dieu et il m'a dit : "je t'ai donné tous ces talents, qu'en fais-tu ?" J'ai décidé de me réhabiliter. J'ai dit aux gens de mon entourage ce qui n'allait pas chez moi.» Mais cet épisode sombre lui a coûté cher. En fait, Fergie commence sa vie d'adulte avec rien devant elle. La jeune délinquante n'a plus un sou puisqu'elle a dépensé tout son argent pour acheter de la drogue. Elle se réfugie chez sa mère et vit de prestations de chômage.



Mais la future "Dutchess" se souvient encore de son rêve d'enfant, celui de devenir une star de la chanson. La musique l'aidera à reprendre le droit chemin bien qu'elle restera longtemps vulnérable à des rechutes dans l'abîme de ses démons intérieurs. Vers 1995, Fergie se lance sur la scène musicale en formant le groupe WILD ORCHID avec deux de ses amies du High School : Stefanie Ridel et Renee Sands, qui a aussi été sa consoeur dans KIDS INCORPORATED. Le trio enregistre deux albums qui ne connaissent pas beaucoup de succès. Mais sur scène Stacy met à profit ses talents acrobatiques de cheerleader (photo ci-dessus) ! Le troisième essai du groupe est cependant bloqué par la compagnie de disque (RCA). Ce désaveu affecte énormément Fergie au point qu'elle fait une dépression nerveuse. Elle doit se faire soigner et elle quitte WILD ORCHID peu de temps après.

Parallèlement à ses débuts en musique, Stacy Ferguson tient de petits rôles dans des films plus ou moins importants. Parfois sa participation se limite à chanter une chanson pour la bande musicale. C'est aussi à cette époque qu'elle a une brève liaison avec Justin Timberlake, mais l'écart d'âge (il a seize ans et elle en a 23) les éloigne rapidement l'un de l'autre.



Au début des années 2000, le groupe THE BLACK EYED PEAS se cherche une voix féminine après la défection de la chanteuse qui collaborait avec eux. Fergie tente sa chance et participe à l'enregistrement de la chanson HEY MAMA. Les gars du groupe de hip hop sont conquis par les multiples talents de la jeune femme, et elle devient membre à part entière de leur formation. Le chanteur Will.I.am exerce tout de suite une bonne influence sur elle en la persuadant de renoncer définitivement à la drogue. Sa carrière prend son envol et elle devient célèbre. Depuis cinq ou six ans, Fergie fait flèche de tout bois en faisant sa marque comme chanteuse, rappeuse, bête de scène, mannequin, actrice et designer de mode. Elle écrit aussi des chansons. Très sexy, Fergie apparaît également sur les palmarès des plus belles femmes du monde telles que choisies par des magazines comme PEOPLE, FHM et MAXIM.



Cette popularité la rapproche de son rêve de petite fille et elle décide d'aller décrocher son étoile au firmament du show business. En 2006 Fergie lance son premier album solo, THE DUTCHESS. Trois des titres de l'album deviennent des "numéro un" au palmarès. La première fois qu'elle est informée de son ascension au sommet des "charts", la nouvelle star est très émue. Elle a atteint son but. Elle a réalisé son rêve d'enfant. Elle mesure tout le chemin parcouru à travers les difficultés et les coups du sort. Cette gloire, et les récompenses qui pleuvent sur elle, Fergie ne les a pas volées. Elle a travaillé d'arrache-pied. Elle a persévéré et elle a résisté aux épreuves comme son père et sa mère, deux survivants du cancer. Elle a vaincu ses démons et elle a passé par-dessus ses faiblesses. Dans l'histoire de la musique, THE DUTCHESS est seulement le septième album d'une artiste féminine qui réussie à placer cinq titres dans le "top 5" du palmarès Billboard. Tout un exploit !



Le succès en entraînant un autre, la carrière cinématographique de Stacy Ferguson prend du mieux. Les rôles deviennent plus consistants comme celui dans PLANET TERROR (2007, photo ci-dessus) de même que celui dans POSEIDON (2006). Chanteuse préférée du cinéaste Quentin Tarantino, il la fait participer à son film GRINDHOUSE (2007). Mais c'est en jouant le rôle de la prostituée Saraghina dans NINE (2010) que Fergie connaît ses plus beaux moments en qualité d'actrice. Elle fait partie d'une distribution de rêve avec les Pénélope Cruz, Marion Cotillard, Daniel Day-Lewis, Judi Dench, Kate Hudson, Nicole Kidman et Sophia Loren. Elle dit avoir beaucoup appris en côtoyant ces grands artistes. Elle a eu bien du plaisir à sortir avec eux le soir après les tournages.



Tout n'est pas rose cependant dans la vie de Fergie. Elle doit payer la rançon de la gloire. Constamment sous les feux de la rampe, elle est parfois critiquée. Ce qu'elle déteste royalement ! Surtout quand on parle en mal de son "look"... Occupée comme elle l'est à jongler avec plusieurs projets dans divers domaines, Fergie se défend en plaidant qu'elle ne peut pas toujours paraître à son mieux, et projeter une image parfaite. D'ailleurs, lorsqu'elle est loin des projecteurs, et qu'elle redevient Stacy Ferguson, elle s'habille moins sexy parce qu'au fond, elle en a parfois assez d'apparaître aux yeux du public comme un trophée de chasse pour ces messieurs ! Pour son rôle dans NINE, elle a dû engraisser de six kilos et elle a eu du mal à reprendre la forme. Elle ne peut plus s'entraîner cinq fois/semaine comme au début de sa carrière lorsqu'elle pouvait encore faire des pirouettes de cheerleader ! Devant se soumettre à une diète, la "duchesse" doit lutter sans cesse contre ses tentations de manger des frites ou du gâteau... Pas toujours drôle la vie d'artiste ! Comme cette fois où elle a négligé d'aller aux toilettes avant un spectacle et qu'elle a uriné dans son costume de scène durant la chanson LET'S GET IT STARTED. Le moment le plus embarrassant de toute sa vie, même si elle a vécu bien d'autres déconvenues...



Contrairement à ce que l'on pense, la chanson MY HUMPS (voir vidée ci-dessous) n'est pas auto-biographique. Si Fergie est plutôt fière de son postérieur et qu'elle en prend soin, ce n'est pas la partie préférée de son anatomie. Ce sont plutôt...ses pieds ! Opinion que ne partage probablement pas son mari, l'acteur et animateur d'émission télévisée Josh Duhamel. Ce dernier, qui a épousé la star l'an passé, a bien aimé les "rondeurs" de sa dulcinée lorsqu'elle a pris du poids pour jouer dans NINE... Pendant que sa conjointe jouait le rôle d'une prostituée dans ce film, des rumeurs ont couru au sujet de Duhamel qui aurait couché avec une "vraie" prostituée à Atlanta... Elle-même très "ouverte" en ce qui concerne la sexualité, Fergie n'a pas semblé trop se préoccuper de cette histoire...peut-être parce qu'elle est fausse...





En apprenant que Billboard venait d'en faire la FEMME DE L'ANNÉE 2010 (elle succède à Beyoncé) Fergie était bien sûr heureuse de cet honneur. La petite pom pom girl, l'ex-droguée et l'ex-chômeuse en a fait du chemin ! Que reste-t-il de la cheerleader du Glen A. Wilson High School ? Une passion pour le football américain, pour les Dolphins de Miami en particulier, dont elle possède des parts de propriété. Le "look" de la Duchesse a évolué au cours des années. Pas toujours parfait, il n'en est pas moins toujours intéressant. Le montage qui suit a été réalisé avec la chanson favorite de Fergie : BIG GIRLS DON'T CRY, son plus grand succès...




MARIA BELLO : SON EXPÉRIENCE DE CHEERLEADER L'A BIEN SERVIE POUR UNE CÉLÈBRE SCÈNE DE SEXE...

Dans le film "A History of Violence" (2005) lorsqu'en entrant dans une chambre, le personnage interprété par Maria Bello, habillé en cheerleader, exécute un saut caractéristique de ceux des meneuses de claques, on se dit qu'elle joue cette scène avec tant d'aisance et de naturel qu'elle a sûrement déjà pratiqué le cheerleading dans la vraie vie. Et on ne se trompe pas. Durant son adolescence au High School ARCHBISHOP JOHN CARROLL, en banlieue de Philadelphie, cette fille issue d'une famille modeste de la classe ouvrière, a appris à manier les pom-poms et à réussir toutes les acrobaties et les chorégraphies typiques de cette activité para-scolaire. Mais dans ces années de relative insouciance, jamais elle n'aurait pu se douter que, près de 25 ans plus tard, elle revêtirait à nouveau le costume de cheerleader pour jouer dans une des scènes de sexe les plus torrides de l'histoire du cinéma américain (photo ci-dessous).
À cette lointaine époque, vous lui auriez juré qu'elle deviendrait une vedette de la télé et du cinéma, à Hollywood, et elle ne vous aurait jamais cru. D'abord, parce que les écoles que cette jolie blonde de 43 ans a fréquentées durant sa jeunesse n'offraient aucun cours de théâtre et ne l'ont donc pas influencée dans son choix de carrière. Ce n'est que pour le "fun", durant ses études en sciences politiques à l'université Villanova, qu'elle décide de suivre un cours complémentaire en art dramatique. À sa grande surprise, Maria se découvre une passion intense et un talent insoupçonné pour les arts de la scène. Au point où elle change ses plans, qui devaient l'amener à poursuivre des études supérieures dans le but de devenir avocate.


Comme ça, subitement, avec son nouveau rêve de devenir une actrice, elle part s'installer chez une amie, à New York. Elle a $ 300 dans ses poches. Cette jeune femme, dont les parents sont d'origines italienne et polonaise, n'est pas seulement démunie financièrement. Elle n'a pratiquement aucune formation pertinente, et elle n'a aucun contact dans l'industrie du show business. Malgré tout, elle est déterminée à faire sa place dans ce milieu où il y a peu d'élu(e)s qui réussissent. Faute de support, Maria Bello devra vivoter pendant de longues années dans le BIG APPLE, en occupant un emploi de barmaid et en jouant des rôles mineurs dans des pièces de troupes de théâtre amateur.

Mais, chose extraordinaire, ce ne sont pas tellement ces petits boulots bénévoles ou mal payés qui feront que des gens du milieu artistique la remarqueront enfin. D'habitude, ce sont des stars bien établies, riches à craquer, qui s'impliquent dans des oeuvres de charité. Pas des débutantes inconnues et sans le sou comme Maria Bello. C'est pourtant en co-fondant et en portant à bout de bras un organisme à but non lucratif, nommé le HARLEM'S DREAMYARD DRAMA PROJECT, que le leadership et le dynamisme de Maria attireront l'intérêt des producteurs de téléromans et de cinéma. Ce projet permet de jumeler des enfants éprouvant des difficultés de comportement à des artistes connus, avec pour objectif de les encourager à poursuivre leurs études et d'éviter ainsi de sombrer dans la délinquance juvénile. Les artistes participant au projet commencent à parler à leurs employeurs du travail admirable accompli par cette vaillante Maria, auprès des gens de sa communauté. Peu à peu, le bouche à oreille fait son oeuvre et amène des producteurs à lui offrir de petits rôles dans leurs scénarios.

À en juger par son apparence physique et la manière dont elle se comporte, les gens du métier la voient idéalement jouer des personnages de femme à la fois dure et intelligente. D'ailleurs, c'est dans un rôle d'espionne dans la télé-série MR & MRS SMITH (CBS, 1996), que Maria Bello se fait connaître du public et convainc les gens de l'industrie du showbizz qu'elle peut devenir une vedette. Même si cette série aura une existence assez brève, l'artiste débutante aura eu quand même le temps de gagner ses galons d'actrice. Après ces débuts prometteurs, les producteurs lui font confiance et lui donnent régulièrement du travail sur les plateaux de tournage. Assez pour qu'elle déménage à Los Angeles. Sa bonne performance dans la peau du personnage du Dr Anna Del Amico, dans la télésérie "médicale" ER (NBC, 1994-2009), consolide encore davantage sa réputation naissante.

Par la suite, cette réputation ne fera que grandir lorsqu'elle jouera des rôles de plus en plus importants aux côtés de super stars comme Mel Gibson (PAYBACK, 1999). Bientôt, c'est elle qui vole la vedette, notamment en personnifiant une barmaid (métier qu'elle a déjà vraiment exercé) dans un film marquant (COYOTE UGLY, 2000). L'année suivante, Maria interrompt brièvement sa carrière, le temps de donner naissance à son fils unique prénommé Jackson. Le père de l'enfant est son ami de longue date, le producteur Dan McDermott. Il a été d'une aide précieuse pour elle dans la bonne marche de l'organisme de bienfaisance qu'elle a dirigé en sa compagnie, le HARLEM'S DREAMYARD DRAMA PROJECT.

Par la suite, puisque son talent ne cesse pas de s'affirmer, on la voit de plus en plus briller dans des rôles écrits spécialement pour elle. On ne s'étonne donc pas de la voir triompher dans "THE COOLER" (2003), un film comportant des scènes de nudité assez osées, dont certaines doivent d'ailleurs être coupées au montage pour qu'on accepte de présenter l'oeuvre sur les écrans, dans la catégorie "grand public". Maria Bello crève l'écran dans son personnage de serveuse à la fois sensible et coriace. Cette performance remarquable lui vaut une nomination pour un trophée aux GOLDEN GLOBE AWARDS. À partir de ce moment-là, son nom est fait et elle devient une actrice très en demande... Ce qui signifie également qu'elle peut commander des cachets pas mal élevés. On parle ici de millions de dollars. C'est la gloire et la fortune pour cette fille élevée dans un humble foyer catholique de Norristown, en Pennsylvanie.


On la retrouve désormais dans des productions cinématographiques à gros budget où elle donne la réplique aux meilleurs acteurs ou actrices de sa génération. Après avoir connu encore le succès en démontrant son savoir-faire dans SILVER CITY (2004) et A HISTORY OF VIOLENCE, elle partage ensuite la vedette dans un film controversé (WORLD TRADE CENTER, 2006) et dans MUMMY : TOMB OF THE DRAGON EMPEROR (2008). Même si cette méga production récolte beaucoup d'argent aux guichets et que Maria fait très bien dans son rôle d'héroine, les critiques sont plutôt mauvaises, en général. Ironiquement, ce rôle d'héroine de film d'action, elle ne l'espérait plus. Deux semaines avant de célébrer ses 40 ans, elle croyait qu'elle était maintenant trop vieille pour qu'on lui offre de jouer un personnage de ce genre. Surprise ! Le jour même de son 40e anniversaire, le producteur Rob Cohen lui téléphone pour lui offrir ce rôle principal dans la MOMIE III.

Malgré une vaste et riche expérience acquise dans quelques dizaines de participations à des films ou des téléséries, Maria Bello, ne prend rien pour acquis. Comme si elle voulait définitivement prouver sa valeur à l'industrie, au public et à elle-même, la belle quadragénaire y va d'une performance époustouflante dans DOWNLOADING NANCY (2009). Cette fois, le public cinéphile et la critique s'unissent pour acclamer son travail. Ce qui lui vaut l'honneur d'une nomination à un "INDEPENDANT SPIRIT AWARD", à titre de candidate au trophée de la meilleure actrice. Récemment, on a pu encore admirer son professionnalisme dans la comédie GROWN UPS avec comme co-vedette, Adam Sandler, entre autres.

Même si, dans sa prime jeunesse, rien ne semblait prédisposer Maria Bello à une belle carrière au cinéma et à la télévision, qui sait si la confiance, la force, la discipline et un certain sens du spectacle, acquis durant ses années de pratique du cheerleading au High School, n'ont pas été des éléments importants qui sont remontés inconsciemment à la surface lorsqu'elle a subitement décidé d'emprunter un jour, sans prévenir et sans compter sur des atouts apparents, le long et difficile chemin menant à Hollywood. Une route cahoteuse et tortueuse semée d'embûches et de dangers qui peut décourager même les plus audacieux, les plus talentueux et les plus courageux.

Malgré les échecs des débuts et la misère des premières années de bagne, Maria, la persévérante, s'est accrochée à son rêve. Cette adepte du kick boxing n'a pas eu peur d'affronter l'adversité sur son chemin. Qu'elle ait réussi à débloquer la route de ses ambitions grâce à sa générosité, en fondant un organisme d'aide aux jeunes en difficulté, (genre d'oeuvre de bienfaisance qu'elle a continué de supporter physiquement et monétairement), cela est peu banal et tout à son honneur. Qu'elle ait bravé la controverse en tournant dans des scènes pas mal "olé olé", cela démontre son cran et sa volonté de ne s'arrêter devant aucun obstacle pour réaliser son rêve de devenir une actrice accomplie. C'est pourquoi, pour accompagner musicalement le diaporama ci-dessous, j'ai choisi la version instrumentale du présent succès de EMINEM, "Not Afraid". En hommage à cette battante que rien n'effraie, pas même la perspective de tuer quiconque voudrait faire du mal au grand amour de sa vie, son fils Jackson.


SANDRA BULLOCK VICTIME D'UN SCANDALE "À LA TIGER WOODS"...


Il y a quelques semaines, les gens qui connaissent Sandra Bullock depuis longtemps auraient souri spontanément dès qu'on leur aurait demandé de parler de celle qui vient de remporter l'Oscar de la meilleure actrice de cinéma pour son rôle dans le film THE BLIND SIDE. Ses anciennes compagnes de classe de l'école secondaire WASHINGTON-LEE auraient évoqué avec plaisir les souvenirs qu'elles ont de cette fille qui semait la joie autour d'elle par ses plaisanteries et ses pitreries. Des témoins de ses années d'adolescence auraient mentionné que celle qu'ils surnommaient "Sandy" était un véritable rayon de soleil partout où elle passait. Ils auraient ajouté que ce n'est pas pour rien qu'elle avait mérité le titre de "THE MOST LIKELY TO BRIGHTEN YOUR DAY". Dotée d'un sens de l'humour très développé, enjouée et pleine d'énergie, on aurait signalé qu'on la retrouvait dans à peu près toutes les activités du High School, y compris dans l'équipe de cheerleaders où ses talents remarquables de danseuse suscitaient l'admiration de ses consoeurs. L'ayant toujours connue espiègle et pimpante, ses "vieilles" amies doivent avoir beaucoup de mal à l'imaginer triste ou malheureuse aujourd'hui, surtout en pleine gloire, après avoir été couronnée par les gens de l'industrie du cinéma.

Après son triomphe aux Oscars, on aurait pu s'attendre à ce que Sandra Bullock soit reçue en grandes pompes dans des endroits prestigieux ou dans les plus gros "shows" de télévision aux USA. Les honneurs qu'elle reçoit, qui sont une sorte d'apothéose et une forme de consécration de son immense talent, auraient dû la rendre heureuse, elle dont le caractère naturellement joyeux prédispose déjà à toujours voir les choses du bon côté. Or, à l'heure actuelle, loin de jubiler et de montrer sa fierté en public, Sandra se cache parce qu'elle a honte et est dévastée par le scandale dans lequel son mari Jesse James l'a plongée. Une histoire d'infidélités multiples ressemblant à l'affaire Tiger Woods, qui a tant fait couler d'encre et fait parler les gens dans le monde entier.

On avait d'ailleurs vu James célébrer les succès de sa compagne avec elle, à la cérémonie suivant la remise des prestigieux prix de l'industrie cinématographique. Quelques jours plus tard, Michelle McGee, actrice de films pornographiques et une de ses onze présumées maîtresses, révélait la double-vie de James au grand jour. Sous l'emprise d'une dépendance sexuelle rappelant celle de Tiger Woods, celui qui avait épousé Sandra Bullock en 2005, se servait de petites annonces sur internet pour attirer ses futures conquêtes féminines. Opérant par l'intermédiaire d'un genre d'agence de casting bidon, il recrutait des femmes pour participer à de prétendus projets artistiques. Il avait un goût prononcé pour les filles ayant de gros seins et de nombreux tatouages. Leur faisant sans doute miroiter des possibilités de carrière au cinéma, il devait les inciter à coucher avec lui pour obtenir ses faveurs.

Après l'éclatement du scandale, Jesse James s'est fait soigner en clinique pour sa dépendance au sexe et il a demandé pardon pour ses fautes. Encore là, en quelque sorte, à l'imitation de Tiger Woods... Sauf que, à la différence d'Elin Nordegren, l'épouse du champion de golf, Sandra n'est pas disposée à pardonner à son mari. Elle se sent d'autant plus humiliée et trahie en raison des déclarations qu'elle avait faites aux journalistes concernant son mariage tardif, à l'âge de 41 ans. Elle avait alors dit qu'elle ne se marierait qu'une seule fois, lorsqu'elle serait certaine d'avoir trouvé l'homme de sa vie !

Maintenant, la célèbre actrice de 45 ans, native de Arlington en Virginie, songe à demander le divorce. Elle vit dans la hantise d'avoir pu être contaminée (VIH) par son conjoint, qui ne se protégeait pas lors de ses relations sexuelles avec des partenaires à risque. Il y a quelques jours, James a été vu sortant ses effets personnels d'une des maisons appartenant à Bullock. Monétairement parlant, la brillante actrice n'est pas à plaindre. On estime à près de 100 millions de dollars les revenus qu'elle a encaissés jusqu'ici dans sa carrière (14e plus riche au monde dans son domaine, en 2007). Riche, elle l'est au point de posséder plusieurs domaines et sa propre maison de productions cinématographiques, FORTIS FILMS, où travaille son père John et dans laquelle sa soeur Gesine (avocate) est aussi impliquée. Son souci maintenant, c'est de protéger sa fortune des réclamations que pourrait faire son futur ex-mari.


Les proches de l'actrice trompée et blessée, ont rapporté qu'elle vit comme un deuil l'échec de son union avec James. La dernière fois qu'elle a été aussi triste c'était il y a dix ans, lors du décès de sa mère Helga, une chanteuse d'opéra de nationalité allemande, qui lui avait fait faire ses premiers pas sur une scène alors qu'elle était encore une enfant. En effet, c'est cette mère attentionnée et aimante, qui l'a élevée dans un milieu d'artistes et qui lui a enseigné les rudiments du métier (et la langue allemande) en lui confiant des rôles de choriste et de figurante lors de ses pectacles d'opéra en Europe. Dès ces premières expériences, et en observant sa maman sur scène depuis les coulisses, Sandra savait qu'elle aussi était faite pour la vie d'artiste, pour divertir le public, pour rendre les gens heureux.

Revenue aux États-Unis pour ses études secondaires, Sandra perfectionnera ses aptitudes pour la danse. Elle a d'ailleurs remporté plusieurs concours d'amateurs dans cette discipline en plus de s'affirmer comme meneuse de claques jusqu'à devenir capitaine de son équipe de cheerleaders au niveau universitaire, en 1984, à la East Carolina University. À la blague, elle dira plus tard qu'elle est devenue cheerleader pour échapper à la surveillance de sa mère et pouvoir rencontrer des garçons. Fantasque de nature, elle aimait bien faire des ballades, assise sur les guidons des bicyclettes de ses amis... Mais sa mère n'appréciait guère ces écarts de conduite et ne voulait pas que l'aînée de ses deux filles fréquente les garçons avant qu'elle atteigne l'âge de dix-huit ans.

Étudiant en art dramatique pour devenir actrice, Mlle bullock exaspérait parfois ses professeurs à cause de son manque de sérieux. Un de ceux-ci l'avait même avertie qu'elle ne réussirait jamais à faire carrière si elle ne changeait pas d'attitude. Elle complètera sa formation en suivant des cours à New York et en obtenant quelques rôles mineurs sur Broadway.

C'est plutôt à Los Angeles qu'elle lancera véritablement sa carrière d'actrice. Au petit écran, on la verra notamment en 1989 dans la série L'HOMME DE SIX MILLIONS. Clin d'oeil au métier de chanteuse, que sa mère exerçait, Sandra a écrit et interprété une chanson (Heaven knocking on my door) en 1993, dans le film THE THING CALLED LOVE). Mais c'est avec son rôle d'Annie Porter dans le film SPEED (1994, avec Keanu Reeves en vedette) que Sandra Bullock est devenue une star. Alors au début de la trentaine, Sandra est belle comme elle ne l'a jamais été et comme elle ne le sera plus autant ensuite après avoir attteint la quarantaine. Le réputé magazine PEOPLE'S la classera d'ailleurs dans ses "50 Most Beautiful" en 1996 et en 1999.

Sandra Bullock n'a pas connu que des succès au cinéma. Ironie du sort, elle a reçu, presqu'en même temps que son Oscar, un Prix Razzie (prix dérisoires décernés pour les pires films, acteurs ou artisans du cinéma) pour sa performance dans ALL ABOUT STEVE. Mais disons que sa moyenne a été assez bonne pour qu'elle ait droit à son étoile sur le HOLLYWOOD WALK OF FAME (trottoir des célébrités, 24 mars 2005). Si Sandra a assez le sens de l'humour pour "digérer" son Prix Razzie, il en va autrement pour ce qui est d'accepter avec grâce les infidélités de son mari. Évidemment dans le milieu du showbiz, là où les égos sont énormes et les jalousies terribles, le scandale dont est victime Sandra Bullock a provoqué des remous. Certaines rivales ont fait des déclarations méchantes et cyniques. Comme c'est souvent le cas dans des scandales semblables, la presse à sensation se déchaîne et fait circuler des rumeurs au sujet de l'existence de films privés (maison) montrant les ébats sexuels de Sandra avec son mari. La principale intéressée a nié tout ça.

Traquée par les paparazzis, la nouvelle Oscarisée a recours aux déguisements usuels dans les circonstances, lorsqu'elle doit sortir de chez elle. Cachée dans des voitures aux vitres teintées, elle porte des manteaux amples, de grands chapeaux, et elle dissimule son regard derrière des lunettes noires. Sous le choc, après le dévoilement du scandale, on imagine que Sandra vit présentement des heures sombres. Que de questions angoissantes a-t-elle pu se poser ! Combien de réponses douloureuses a-t-elle envisagées ? Un peu comme Nelly Furtado dans la chanson SAY IT RIGHT qui accompagne le montage ci-dessous. C'est un remix qui peut traduire en musique le caractère affolant et troublant de la situation dans laquelle se retrouve Sandra Bullock.


BRÛLANTE SARAH SHAHI !


Elle a quelque chose d'envoûtant et de mystérieux dans le regard. Tout son corps semble exhaler la chaleur des sables brûlants des déserts d'Orient. On pourrait facilement l'imaginer en danseuse du ventre, y allant de mouvements lascifs et ensorceleurs. Et ce n'est pas qu'une illusion ou un rêve des contes des mille et une nuits... Sarah Shahi, une ex-cheerleader des Cowboys de Dallas devenue actrice, est une descendante directe du Shah d'Iran, Fath Ali Shah, de la dynastie Qajar, qui régna sur ce pays oriental de 1797 à 1834. Du sang royal coule donc dans ses veines et sa fière allure est digne d'une reine ou d'une princesse...en plus sexy !

Deux ans avant sa naissance, le 10 janvier 1980, à Euless (Texas), les parents de Sarah Shahi ont fui l'Iran avant que la révolution islamique de l'Ayatollah Khomeiny ne mette leurs vies en danger. Ils ont divorcé alors que leur fille était encore dans sa prime enfance. C'est sa mère, d'origine espagnole, qui s'occupera de son éducation. La beauté évidente de Sarah n'attend pas le nombre des années. Dès l'école élémentaire, sa mère l'inscrit à des concours de beauté. À dix ans, elle participe à une compétition de mannequins à New York. La grâcieuse jeune fille ne néglige pas ses études pour autant. Elle chante également dans la chorale de son école. Brillante élève au niveau High School, parlant trois langues, elle gradue en méritant les honneurs de la NATIONAL HONOR SOCIETY.

Sarah entre ensuite à la Southern Methodist University (SMU, Texas) et étudie pour devenir chanteuse d'opéra. Plus belle fille de l'université, on la remarque rapidement pour sa grande élégance. Couronnée Miss Fort Worth, elle est invitée à joindre les célèbres cheerleaders des Cowboys de Dallas. Elle fera resplendir ses charmes pendant deux ans (1999 et 2000) dans cette troupe réclamée un peu partout dans le monde et qui a fixé les standards idéaux et l'image de marque des meneuses de claques dans tous les sports. Bien entendu, pour l'édition 2000 "spécial maillots de bain", c'est la photo de Sarah qui apparaîtra sur la couverture du calendrier des Pom Pom Girls des Cowboys.


Avant de décrocher son diplôme universitaire, elle tombe dans l'oeil du cinéaste Robert Altman, venu à Dallas pour le tournage de son film Dr T AND THE WOMEN. Lui confiant un petit rôle dans son long métrage, Altman est impressionné par sa beauté, sa grande confiance en elle-même, son dynamisme et son caractère ambitieux. Il l'encourage fortement à se rendre à Los Angeles pour apprendre le métier d'actrice. Ce qu'elle s'empressera de faire. Après avoir obtenu quelques petites participations à des séries télévisées, elle commence à s'affirmer en jouant aux côtés de Jennifer Garner dans ALIAS (2002). Puis, elle brille dans la série DAWSON'S CREEK. L'année suivante, elle rencontre celui qui deviendra son mari, l'acteur Steve Howey, sur les plateaux de tournage de REBA.

Plus récemment, Sarah Shahi, a pris la vedette en jouant le personnage d'une "sulfureuse" lesbienne dans la série THE "L" WORD. Et c'est dans la peau d'une jolie policière qu'elle s'est retrouvée dans les épisodes de LIFE. Ceinture brune en karaté, celle qui ressemble un peu à une autre célébrité sexy d'origine iranienne, Kim Kardashian, se classe régulièrement dans les palmarès des femmes les plus "hot" de revues pour hommes telles que MAXIM'S et ASKMEN. En juillet dernier, elle a mis au monde son premier enfant.

Pour rester dans le thème des beautés fatales de l'Orient, j'ai pensé qu'il serait approprié de marier les photos du diaporama ci-dessous avec la musique de U2, dans une version remixée de leur succès SHE MOVES IN MYSTERIOUS WAYS. Le clip de cette chanson évoquait d'ailleurs la chaleur torride des pays de ce coin du monde ainsi que le mystère entourant les femmes qui y vivent. Attention de vous brûler les yeux !


BRITNEY SPEARS : UNE FAVORITE CHEZ LES JEUNES CHEERLEADERS D'AUJOURD'HUI

Au cours de la dernière décennie, l'artiste internationale qui a suscité le plus de passions chez les adolescentes et les jeunes femmes a sans doute été Britney Spears. Comme son amie Madonna, Britney excellait en danse et en gymnastique à l'école primaire. Pas surprenant de la voir alors devenir cheerleader à la Parklane Academy de sa ville natale de McComb, au Mississipi. Sans cette expérience qui lui donne de l'assurance et de la confiance, peut-être n'aurait-elle pas tenté sa chance en auditionnant dès l'âge de neuf ans pour l'émission de télé "Mickey Mouse Club". Jugée trop jeune pour recevoir la faveur des juges qui évaluent les jeunes aspirants, elle n'en est pas moins référée par un des juges à un développeur de talents de New York. Pendant quelques étés, elle se rendra dans la "grosse pomme" pour suivre des cours de danse et de comédie. Elle décrochera d'ailleurs quelques rôles mineurs dans des pièces de théâtre présentées sur Broadway.

En 1999, l'année de ses 18 ans, après avoir complété ses études, forte de ces premiers succès et de cette formation, douée d'un sens artistique peu commun, elle "éclate" littéralement sur la scène musicale mondiale avec la parution de son premier album intitulé BABY ONE MORE TIME. L'album et le simple portant le même titre se placent directement et en même temps en première position des palmarès américains. Un record qui n'a pas encore été battu par un artiste débutant à un aussi jeune âge. Il s'écoulera 31 millions de copies de ce premier essai pour la prodigieuse chanteuse américaine. Dix ans plus tard, après avoir réalisé quelques autres oeuvres qui ont connu aussi beaucoup de succès populaire, elle en était à 85 millions de disques vendus dans le monde (janvier 2009).

Réminiscence de ses années de cheerleading, le premier clip de la chanson BABY ONE MORE TIME montre une jeune Britney, en uniforme scolaire, dansant dans les corridors et dans le gymnase d'une école. Extrêmement adulée par les jeunes filles américaines, Britney Spears est, sans surprise, une artiste dont la musique sert beaucoup aux cheerleaders quand elles pratiquent leurs activités ou leurs routines. Un titre revient souvent ces derniers temps : CIRCUS (montage ci-dessous). On est loin des airs des marches militaires du début du siècle dernier, qui furent les premières musiques à servir aux meneuses de claques qui étaient presque toutes...des hommes !





PAULA ABDUL : LE CHEERLEADING A CHANGÉ SA VIE

Parmi ces personnes bénies qui ont reçu la grâce d'être artiste pour éblouir le commun des mortels, Paula Abdul est peut-être celle qui doit le plus à son expérience de cheerleader pour l'immense succès qu'elle connaîtra au cours de sa carrière sur les scènes du show business internationnal. Remarquez qu'elle est peut-être née sous une bonne étoile car elle a eu la "chance" incroyable d'avoir le fameux chanteur Michael Bolton comme babysitter lorsqu'elle était enfant. De quoi faire beaucoup de jalouses ! Sa mère Lorraine a peut-être été la première personne à sentir que sa fille était douée pour les arts. C'est pourquoi elle inscrit sa petite Paula à des cours de danse alors qu'elle n'a que neuf ans.

Adolescente, la jeune fille originaire de San Fernando en Californie, démontre des qualités de leader naturel. Très tôt, il devient évident que la jeune Paula a la danse dans le sang. En très peu de temps elle s'affirme comme cheerleader en chef de son école, la Van Nuys High School. Émule de Gene Kelly, elle étudie les moindres mouvements des chorégraphies de son idole (Anchors Aweigh et Singin' in the Rain). C'est son inspiration et la source de sa motivation.

En 1980, à l'âge de 18 ans, (elle est née le 19 juin 1962), elle entreprend des études universitaires à la California State University of Northridge, dans le domaine du broadcasting. Elle vise vraisemblablement une carrière à la radio ou à la télévision. Mais son séjour universitaire sera de courte durée. Après seulement trois semaines dans ce milieu d'éducation supérieure, elle est déjà en charge des meneuses de claques de l'institution. Prenant conscience de son excellence dans l'art de la danse, elle décide de tenter sa chance comme professionnelle. Elle réussit à se tailler une place dans l'équipe de cheerleaders des Lakers de Los Angeles, une équipe de basketball de premier plan.

En 1984, le destin veut que quelques membres de la célèbre famille des Jackson assistent à une partie des Lakers et remarquent cette jolie jeune femme qui, parmi les Pom-Pom Girls, bouge vraiment bien. Ils vont à la rencontre de Paula et lui demandent si elle serait intéressée à agir à titre de chorégraphe pour le vidéo "Victory" qui marquera le retour des Jackson 5 sur la scène musicale après une éclipse de quelques années. Paula saisit cette chance extraordinaire. Le succès est au rendez-vous immédiatement et elle ne perd pas de temps à se faire un nom dans la colonie artistique. D'autres vedettes font appel à ses services : Janet Jackson, Prince, George Michael, Duran Duran, etc.

Mais Paula Abdul sait qu'elle peut faire encore mieux. En 1988 elle investit $ 35 000 de ses économies dans la production de démos qui convaincront une compagnie de disques qu'elle vaut le risque d'enregistrer un album de chansons. Décision judicieuse puisque cet album, Forever Your Girl, reçoit un très bon accueil du public. C'est l'époque où la chaîne de télévision MTV connaît un succès fulgurant. Paula, avec sa combinaison de talents de chanteuse et de danseuse, arrive sur la scène musicale juste au bon moment, lorsque la vidéo devient un instrument de promotion ultra important.

Paula ne tarde pas à faire fureur avec la vidéo de son premier hit intitulé "Straight Up". Tellement qu'en 1989, elle va chercher quatre trophées au gala des MTV Video Music Awards. Peu de temps avant elle avait récolté deux Prix Emmy pour récompenser ses chorégraphies au Tracey Ullman Show et aux American Music Awards. En même temps, l'album Forever Your Girl culmine en première position du palmarès Billboard. Il restera au sommet pendant dix semaines et se vendra à sept millions d'exemplaires dans le monde. Quel début de carrière canon dans le domaine de la musique ! Elle poursuivra sur sa lancée avec d'autres productions de bonne qualité. À ce jour, elle a vendu près de 60 millions de copies de ses divers albums.

Même si elle continue de faire des albums, Paula Abdul est parallèlement de plus en plus présente dans de nombreux shows de télévision. Son travail d'expert en chorégraphie prend aussi beaucoup de son temps et débouche progressivement sur des expériences de productrice d'émissions et d'actrice. En 2002, ses antécédents en danse et en chanson lui vaudront le rôle de juge dans la très populaire émission de TV American Idol. Pendant sept ans, elle apportera son savoir-faire dans la découverte de nouveaux talents artistiques.

En 2009, un peu lasse de son rôle de juge de American Idol et après de nombreuses difficultés dans sa vie privée (maladies, divorces, tentative de salissage par un candidat de American Idol prétendant avoir bénéficié des faveurs de Paula en devenant son amoureux), l'ancienne cheerleader retourne à ses premières amours en devenant animatrice et personne ressource d'un concours de cheerleading à la télévision. En même temps, elle renoue avec le succès en chanson grâce à son tube "Dance Like There's No Tomorrow". À 47 ans, elle démontre qu'elle possède encore la "touche" dans le métier et qu'elle peut toujours "groover" comme peu d'autres artistes.

Les images que je vous présente dans le diaporama ci-dessous sont justement embellies par un remix de ce "hit" magistralement créé en compagnie de Akon, celui qui transforme en or tout ce qu'il touche !